samedi 4 février 2012

- Les loisirs : ( Le brame – Les activités avec Georges GANGLOFF)


6 - II - Ketzing, PARADIS en Lorraine. Les loisirs : ( Le brame – Les activités avec Georges GANGLOFF)

Comment vivait-on, dans l'immédiat après-guerre, dans ce coin retiré le la campagne lorraine.



Ce knol fait partie de la collection Chronique-d'une-famille-lorraine...
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Le brame :
Lorsque l’automne arrive les soirées fraîches s’animent. C’est la période du rut pour les cerfs et les biches. Dès la tombée de la nuit les biches sont sorties du bois et broutent l’herbe des prairies qui jouxtent le château. Les cerfs les accompagnent mais ont d’autres préoccupations. C’est à qui sera le plus fort et le seul à honorer les femelles en chaleur. La lutte entre les prétendants est féroce et le silence habituel de la nuit est troublé par le raire des protagonistes. Par nuits de pleine lune on peut même assister aux combats que se livrent les mâles.




Pour nous c’est l’occasion de promenades tardives pour les écouter. Parfois même pour être aux toutes premières loges et si le ciel est dégagé, on sort les chaises longues et les couvertures, et on passe la nuit à la belle étoile. Å cette époque de l’année arrivent aussi les invités qui ont obtenu le droit de tirer un cerf coiffé, le plus beau du domaine évidemment. Un garde est chargé de piloter le chasseur, de le conduire dans le secteur où il risque de rencontrer le trophée qu’il cherche. Il doit l’aider à monter sur le mirador et le ramener sain et sauf. Pour certains invités qui commençaient à être un peu décatis, le garde avait la consigne secrète de « l’aider » à tirer la bête. En clair de tuer le cerf à sa place. C’est arrivé plusieurs fois, nous avions la consigne de ne rien dire à personne. Il y avait parfois des invités peu fiables et le garde chargé de les escorter redoublait de vigilance. Au retour d’un affût matinal, le garde entre au château devançant le chasseur pour lui ouvrir la porte. Alors qu’il actionnait la clenche, le carrelage du seuil de porte vola en éclat entre ses pieds. Le chasseur qui le suivait et qui n’avait pas neutralisé son arme, avait effleuré la gâchette. Parmi les heureux invités au brame de Ketzing, il y avait aussi des « vedettes » comme cet imprudent ou comme Micheline PRESLE qui un jour accompagnait l’un d’eux.
L’appeau pour les cerfs est assez rudimentaire. Une bouteille vide de vin d’Alsace dont on a fait sauter la partie centrale du culot convient très bien. Après, tout l’art consiste à imiter le raire du cerf dans le goulot et de moduler l’intensité et la gravité du son émis avec la main libre devant le fond de bouteille. Sans prétentions exagérées je peux dire que j’excellais dans ce sport écolo, car si j’arrivais toujours à faire venir les cerfs, jamais je n’ai tiré un coup de fusil sur eux. C’eut été dommage.
Le rut chez les chevreuils c’est en Août. Nous allions mon père et moi sur les miradors avec l’appeau de circonstance, le sifflet. Nous l’utilisions pour faire venir les chevreuils du secteur, mais nous étions déjà contents quand un seul acceptait de se déplacer prêt à combattre. Mon père avait quelques trophées de brocards à son actif, mais il n’en a jamais tués devant moi.


Par contre les sorties en forêt en plein mois d’Août étaient l’occasion de déguster ce que mon père appelait « la bonne herbe ». C’est une plante qui pousse dans les sous-bois, mais que je ne saurais plus reconnaître. Je le regrette car, pour avoir négligé de le questionner plus avant, un savoir s’est perdu. Mon père la déterrait avec son couteau de poche, coupait l’extrémité des  feuilles, nettoyait le pied jusqu’à ce qu’il soit d’un beau blanc et me la donnait à sucer. On pouvait aussi la manger, ça n’avait pas de goût particulier, sinon vaguement celui du poireau cru. L’intérêt était ailleurs, en la consommant la soif disparaissait rapidement et on se sentait frais et dispos. Quel botaniste pourra me donner son nom et m’aider à la reconnaître dans un sous-bois?

Les activités avec Georges GANGLOFF :


(Photo Eugène Rosart prise à la Canardière)

Georges GANGLOFF (en photo ci-dessus à gauche) était, je crois, le meilleur copain de mon père. Bon vivant, il avait aussi une bonne bouille, celle de quelqu’un de sympathique. De son métier, il était propriétaire exploitant de la brasserie Excelsior en face de la gare à Sarrebourg. Il tenait le restaurant et fin cuisinier, il gardait quelques bonnes recettes pour ses copains. De mémoire, il cuisinait comme personne, tous les gibiers, tous les poissons, les moules, les écrevisses et surtout les tripes à la mode de Caen dont on se régalait chaque fois que ce fut possible. Ce qui n’empêche pas qu’un jour nous avons été malades après avoir mangé un plat de moules préparé par ses soins et ramené à la maison.
Il était de toutes les chasses, battues traditionnelles et battues administratives. Les traditionnelles étaient organisées pour le sport, les administratives l’étaient pour réduire le nombre des sangliers dévastateurs des cultures environnantes. Bien que manifestations imposées par la sous-préfecture de Sarrebourg, elles donnaient lieu aux mêmes réjouissances que les autres, sauf qu’elles se déroulaient entre copains locaux, sans les Parisiens.
Sa brasserie était le lieu de rendez-vous de la bande à mon père, où l’on était sûr à toute heure du jour de marché de trouver à la table réservée, l’un ou l’autre des membres attendant les suivants. Mon père buvait rituellement un ou plusieurs « Rouge-Vittel » en refaisant le monde qui en avait bien besoin. Cela pouvait durer des heures et lorsque nous l’accompagnions, il nous fallait une sacrée patience car c’est lui qui nous ramenait à Ketzing, parfois tard dans l’après-midi et après avoir sauté le repas. L’André HUBER, le Frédéric KLEIN, le CALAIS, maire de Hattigny et surnommé le plus vieil étudiant de France, auraient pu témoigner de l’importance des sujets débattus. Ils sont tous morts et Georges GANGLOFF le premier. Il est mort d’un cancer et j’étais allé le voir dans sa chambre de malade qu’il occupait au-dessus du restaurant. Il avait sur sa table de nuit une bouteille de bon vin rouge et des verres. Chaque visiteur avait droit à son canon. Lorsque je suis arrivé, les habitués venaient de sortir et ne restait plus que son verre de vin à lui. Il était encore plein, mais ce n’était sûrement pas le premier. Il me l’a tendu en me disant : « tiens, bois-ça, ça serait dommage qu’il chauffe ». Je ne buvais pas de vin à l’époque, je l’ai bu pour lui faire plaisir, malgré ma réticence à utiliser son verre personnel.
Georges GANGLOFF avait d’autres passions. Il était bon chasseur et surtout pêcheur professionnel, ce qui lui procurait les produits à cuisiner et à servir à ses clients. Il avait un vivier dans la cour arrière du restaurant. Lorsqu’on allait pisser, on s’arrêtait un instant devant pour admirer les prises qui allaient finir dans les assiettes accompagnées de sauces plus relevées les unes que les autres. Une sauce épicée, ça tire à boire comme on dit et c’est bon pour le commerce et surtout pour l’ambiance. Georges, comme je le connaissais, faisait cela pour régaler les palais dans une bonne ambiance.
Ses activités de pêche professionnelle, il les menait dans quelques étangs de la région, mais surtout à la Cornée de Réchicourt mentionnée plus haut. Pour s’y rendre il passait devant chez nous et m’emmenait régulièrement avec lui. Je crois qu’il aimait bien travailler avec moi à ses côtés. Je ne lui étais pas d’un grand secours, mais je lui servais de témoin et surtout d’arpette pleine de bonne volonté. Il aimait expliquer ce qu’il faisait, chaque geste, et pourquoi ce geste et pas un autre. Il y avait bien un ouvrier qui nous accompagnait, mais ils travaillaient ensemble depuis si longtemps qu’ils n’avaient plus rien à se dire. Ils se comprenaient sans dire un seul mot. Ma présence mettait de la vie dans l’équipe.
Mon travail consistait à écouter ce qu’il racontait et à lui passer les différents ustensiles et outils dont il avait besoin pour relever les nasses et verveux posés sur le pourtour de la Cornée de Réchicourt, les ouvrir, les vider des poissons qu’ils contenaient, les remettre en place en mettant à jour le repère hors de l’eau pour qu’on soit sûr de les retrouver à la prochaine visite. Tout cela se déroulait sur une barque sans moteur, manœuvrée par l’ouvrier qui nous accompagnait, la cigarette au bec. Les bonnes journées, les poissons étaient si nombreux qu’il fallait renouveler en permanence l’eau de l’énorme bassine dans laquelle on les mettait. Gare à moi si un poisson se retrouvait ventre en l’air, ce qui n’est pas signe de bonne santé, il avait tout simplement tourné de l’œil par manque d’oxygène. Il allait devoir le cuisiner le soir même pour ne pas le jeter, alors que les vivants iraient rejoindre le vivier dans la cour. Le tour de l’étang terminé on rentrait sans tarder pour ne pas stresser les poissons.
Lors d’une tournée par temps lourd, un orage éclata alors que nous étions à mi-chemin du parcours. Georges GANGLOFF décida sur le champ de rejoindre la rive la plus proche et de débarquer dans les roseaux. Avec de l’eau jusqu’au dessus des genoux j’ai pu gagner la terre ferme où nous nous sommes assis en recouvrant notre tête avec le ciré de pêcheur qu’on utilise toujours. En attendant que l’orage s’éloigne il m’expliqua que c’est la seule conduite à tenir, car en barque on est le seul point haut sur toute l’étendue d’eau et qu’on y a tous les risques d’attirer sur nous les éclairs. L’orage passé nous avons rejoint la barque et fait demi-tour pour regagner la voiture et rentrer. Il était trop tard pour finir le travail.

Une année de canicule, le niveau d’eau de la Cornée de Réchicourt ayant baissé plus que de saison, on vit pointer au milieu de l’étang une pale d’hélice de l’avion qui repose sur le fond. Georges GANGLOFF entreprit de récupérer le moteur de l’engin. Il disait que s’il y arrivait il serait à lui, car c’est un poisson comme un autre et il paye pour avoir le droit de pêcher à cet endroit. Il amena donc sur place ce qu’il faut pour construire autour de la pale émergente une plateforme-radeau qui devait supporter un treuil capable de remorquer un train de marchandise, disait-il. Le radeau constitué de quatre barques reliées entre elles par des poutres, surmontées d’un platelage en madriers fut mis en place en trois jours et le treuil fixé solidement dessus. Entre temps le niveau avait encore un peu baissé. Le filin enroulé sur le treuil fut fixé solidement au seul point d’attache accessible depuis le dessus, l’axe de l’hélice. Le treuil fut actionné avec moult précautions et le radeau se mit à pencher dangereusement du côté de la barque la plus petite qui s’enfonçait dans l’eau au risque de couler. Le dispositif avait été dimensionné sur les indications d’un ami sûr de ses conseils. En fait, l’avion qui gisait là depuis des années était envasé à l’extrême et la vase faisant ventouse on ne risquait pas de le sortir avec cette méthode. Un peu dépité mais beau joueur Georges GANGLOFF a payé la tournée le jour de marché qui suivit.


Les voitures que je lui ai connues sont : tout de suite après la guerre une Peugeot 402 très poussive dont il avait enlevé la banquette arrière pour loger ses bassines à poissons, puis une Citroën 2CV increvable, puis la même en camionnette. Il utilisait aussi cette voiture pour aller chasser le cerf en période de brame sur une chasse privée dont il pouvait profiter. Je lui avais vanté mes qualités de « brameur » et fait une démonstration convaincante. Il me réquisitionna pour un exercice que je ne connaissais pas. Il me demanda de me cacher dans un bosquet à l’orée d’un bois pendant que lui se cachait dans un autre à une centaine de mètres plus loin. Je devais appeler les cerfs éventuellement présents dans la forêt voisine afin qu’il puisse en sélectionner un et le tirer si le trophée lui convenait. Au bout d’une demi-heure d’exercice, je vois arriver vers mon bosquet et dans mon dos, un chasseur inconnu qui manifestement me prenait pour un cerf. Je suis sorti comme une flèche en criant « ne tirez pas ». J’avais eu la frousse de ma vie. Ce chasseur franc-tireur n’était pas au courant de notre présence, nous n’étions pas au courant de la sienne. Monsieur GANGLOFF a parait-il eu encore plus peur que moi. Mais pas pour les mêmes raisons. Je l’ai compris plus tard.

Ce knol fait partie de la collection Chronique-d'une-famille-lorraine...
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Commentaires

Pour retrouver votre plante

avec un botaniste, ça va être dur, je pense... il vaudrait mieux procéder par enquête ethnobotanique..

en clair, essayer de retrouver quelqu'un sur place qui connait toujours le truc ! Il faut un peu de culot pour se lancer mais finalement quand on pose des questions aux gens, ils sont en général assez content de répondre.. Pour cela on peut mettre à profit les foires ou autres manifestations campagnardes...

Une fois la plante retrouvée et photographiée, il sera très facile de l'identifier

Dernière modification 1 juin 2011 03:52


Le temps presse

Effectivement, ça va être dur, car les quelques botanistes que j'ai consultés veulent tous en savoir plus sur l'aspect visuel de la plante. Ses qualités gustatives ou désaltérantes passent toujours au second plan. De plus si son utilisation pour étancher la soif n'a jamais été reconnue "officiellement", cette particularité sera vite oubliée. Elle disparaîtra avec le dernier utilisateur averti. Je n'en fais pas partie, je n'ai été qu'un consommateur béat, à mon grand regret maintenant.
Je crains que le dernier utilisateur éclairé ne fut mon père, Eugène Rosart.
Alors oui, la solution semble bien être celle que tu proposes "faire la tournée des foires et marchés". Mais le temps presse. Merci pour ton aide qui sert aussi d'appel à contribution. Un lecteur osera peut-être livrer ses connaissances en la matière, même et surtout s'il n'est pas botaniste.



Publié par Maurice Rosart. dernière modification 23 mars 2011 14:09
Il y a pas mal de chances qu'un pratiquant de la plante, s'il existe, ne soit pas un rat de la grande bibliothèque d'internet, comme nous... je parlais des marchés ou foires car ce genre de connaissance est à rechercher je crois chez les chasseurs, pêcheurs, garde-champêtres..

De mon côté je fais aussi quelques recherches ethnosociologiques (une comptine de ma famille, le signe pour dire oui dans le Pacifique)... mais là il faut vraiment la plante, d'après le contexte que vous racontiez, elle ne doit pas être si rare. Par ailleurs dans les sous-bois il n'y a pas tant d'espèces que ça ? Il est vrai que le nom "la bonne herbe" n'est pas un point de départ très encourageant, mais ce n'est pas impossible toutefois que d'autres l'appellent pareil...

toujours est-il qu'une autre piste serait les ethno-botanistes/adeptes de la survie qui ont pu se réapproprier ce genre de connaissance, ceux là sont sur internet, comme cette page :

http://www.bioautop.fr/plantes%20sauvages%20comestibles.php

trouvée en faisant : http://www.google.com/search?hl=fr&safe=off&client=gmail&rls=gm&q=plantes+comestibles+bois&aq=f&aqi=&aql=&oq=



Publié par Stephane Jourdan, dernière modification 24 mars 2011 18:06
Bonjour, je viens de tomber chez un ami sur le livre : "Dégustez les plantes sauvages" de François COUPLAN...

il est très bien illustré

vous devriez vous le procurer, ou au moins le compulser, votre plante y est peut-être ?

une autre idée, contacter l'auteur, c'est aussi une chose qu'internet permet de faire, il a peut-être un site sur les plantes comestibles...faites une petite recherche et vous trouverez peut-être son email...

bien à vous



Publié par Stephane Jourdan, dernière modification 28 mai 2011 10:38
Merci pour cette piste qui me semble prometteuse. Je vais essayer de prendre les contacts que tu me suggères. Evidemment si ça marche, je te tiendrai au courant.
Amicalement.



Publié par Maurice-Rosart dernière modification 28 mai 2011 12:31
Bonsoir,
J'ai contacté François Couplan. Dans un premier temps il a accepté de m'aider, mais il lui fallait plus d'infos. Je lui ai dit tout ce que je savais (c'est-à-dire pas grand'chose). Il vient de me dire qu'il ne pouvait rien pour moi.

"Il me manque trop d'infos pour pouvoir vous donner une réponse.
Comme vous le décrivez, ça ne m'évoque rien que je connaisse dans les Vosges.
Cordialement. François Couplan"

L'idée était bonne, mais avec si peu de renseignement, il faut une chance extraordinaire pour tomber sur quelqu'un qui connaisse.

Un jour, qui sait? Cordialement. Maurice Rosart



Publié par Maurice-Rosart dernière modification 29 mai 2011 12:13
Bon, je vois que la première partie du plan a marché !

hélas, c'est sûr que sans indices, comme une bonne description ou un nom spécial, il ne peut pas vous aider beaucoup. Mais cela valait la peine d'être tenté

et puis cela va mijoter dans un coin de sa tête et il va peut-être "percuter" un jour, rencontrer d'autres gens qui la connaisse, etc.

donc ne désespérez pas ! essayez de trouver des chasseurs qui la connaissent encore

bonne journée



Publié par Stephane Jourdan, dernière modification 30 mai 2011 03:36
en en parlant à des amis d'Alsace, on a trouvé une plante qu'ils connaissaient comme comestible, souvenir de leur jeunesse...

On a déterminé qu'il devait s'agir du Chénopode Bon-Henri mais je ne crois pas qu'il pousse en forêt, c'est plutôt une plante de montagne

le site sur lequel ils ont trouvé de la doc sur cette plante peut vous intéresser également :http://lesjardinsdepomone.skynetblogs.be/



Publié par Stephane Jourdan, dernière modification 30 mai 2011 07:58
Bonsoir,
Si avec cette mobilisation bien sympathique, on ne trouve pas le nom de la "Bonne herbe", c'est qu'on n'a vraiment pas de chance.
J'ai regardé des photos du "Chénopode Bon Henri", ça ne me rappelle rien. Je pense que ce n'est pas ça. Voici le complément d'info que j'avais donné à François Couplan:

"Merci pour l'attention que vous portez à ma demande, mais je n'en sais guère plus. Sinon que la plante devait pousser en bordure des chemins forestiers, que une fois nettoyée elle avait l'épaisseur du petit doigt, le bas était vert très clair, voire blanc. Le haut, vert plus foncé. Les feuilles très effilées faisaient penser à de la ciboulette, sauf que la section était plate et non pas ronde comme elle. L'image que j'en garde c'est "un très petit poireau, mais avec beaucoup de feuilles, sans goût particulier et bien efficace contre la soif". (Mais peut-être que le fait de mâchonner faisait saliver et réglait le problème)."

Malgré cela, il ne voit pas. Donc, un jour peut-être... ou pourquoi pas un pharmacien? Je vais aller consulter le mien. Cordialement.



Publié par Maurice-Rosart dernière modification 30 mai 2011 08:20
ON VA TROUVER, ha ha

ah ben ce complément d'info, vous auriez dû me le donner avant, ça restreint le champ de recherche, votre description correspond à une monocotylédone, ce portrait robot vous sera très utile je pense, n'oubliez pas de le donner assez rapidement à vos interlocuteurs (même si je ne crois plus beaucoup aux pharmaciens...)



Publié par Stephane Jourdan, dernière modification 31 mai 2011 09:32
Merci pour cette précision botanique. Pour un spécialiste ce sera sûrement utile, donc je diffuse l'info.
Pour mon pharmacien que je viens d'interroger, ce n'est vraiment pas sa spécialité. Il ne peut pas m'aider. @+. Maurice



Publié par Maurice-Rosart dernière modification 1 juin 2011 03:52

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